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MICHELLE, DOIT-ON T'EN VOULOIR D'AVOIR FAIT UN SELFIE À AUSCHWITZ ?

Texte : Sylvain Levey
Éditions : Théâtrales Jeunesse
Mise scène : Laurent Crovella
Espace sonore et musical : Olivier Fuchs
Scénographie : Olivier Benoît & Laurent Crovella
Construction : Olivier Benoît
Création/régie Lumières : Fred Goetz
Régie générale/son : Christophe Lefebvre
Graphisme : Romain Salvati
Costumes/accesoires : Sabine Siegwalt
Jeu : Alice Amalbert, Sandra Denis, Bruno Journée, Milan Morotti, Anne Somot, Valentine Von Horde, Laurent Robert
Avec les voix de : Catherine Javaloyès, Gabriel Micheletti
Administration/Production/Diffusion : Bruno Pelagatti
Stagiaires : Baptiste Garinet
Coordination artistique et culturelle : Loïse Corsini
Production : Les Méridiens
Co-production : Espace-Rohan – Relais Culturel de Saverne, La Passerelle – Relais Culturel de Rixheim
Spectacle ayant bénéficié de l’aide de l’Agence culturelle Grand Est au titre du dispositif « Mise à disposition du Plateau de répétition ».
La Compagnie Les Méridiens est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Grand Est, la Région Grand Est & la ville de Strasbourg.
Avec le soutien de la collectivité européenne d’Alsace, la SPEDIDAM et l’ADAMI.

Qui est Michelle ? Ou plutôt : qui est uneviedechat ? Une adolescente insouciante ou mal élevée ? On assiste ici à la confrontation de deux mondes : celui des « vieux » qui regardent défiler le paysage et celui des jeunes prompts à mettre en boîte ce beau décor avec leurs smartphones tout équipés et ultra connectés. C’est à ce nouveau monde qu’appartiennent Kim, Angèle, Michelle, Sélim et Abel. Et c’est l’ancien monde qu’ils viennent visiter en allant découvrir à Auschwitz l’horreur des camps de concentration, ce souvenir ne résistera pas au sourire de Michelle et au déclenchement de son appareil photo…

A-t-elle accompli son devoir de mémoire en prenant un selfie ? A-t-elle sali le passé en posant devant les vestiges de la Shoah ?

Avec cette pièce chorale inspirée d’un fait divers réel, Sylvain Levey nous laisse libres d’exercer notre regard – et notre jugement – sur cette société du paraître que nous avons bâtie. Grâce à une dramaturgie jouant de l’immédiateté d’Internet, il démonte le mécanisme de l’emballement virtuel, qui confine au harcèlement.

 

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Sylvain Levey • Laurent Crovella