Rebonds d’histoires est créé en juin 2006 autour du projet Tente ma tente ! initié par le conteur Matthieu EPP, lauréat Défi-jeune.
Centrée sur le conte, la compagnie accueille ponctuellement des artistes d’autres disciplines pour des laboratoires ou des spectacles pluridisciplinaires. Ainsi le projet Un peu d’ailleurs ici (2008) au Quartier Gare de Strasbourg rassemble Christian CARIGNON, Kathleen FORTIN, Yonatan AVISHAI et Matthieu EPP pour un collectage et des recherches sur l’objet.
Des ficelles dessinent les frontières du spectacle A partir d’ici c’est ailleurs (2009) autour du récit-cadre de la petite sirène d’Andersen mêlé à des témoignages et des récits mythologiques.
Fasciné par la mythologie scandinave Matthieu explore ensuite le conte musical en sollicitant Dimitar GOUGOV et Jean-François VROD pour créer Le fracas de l’aube (2010).
Matthieu EPP s’attelle également à la relation récit/images au travers du Renne du soleil (2011) réalisé avec l’illustratrice Clotilde PERRIN et la marionnettiste Kathleen FORTIN. Cette forme voit se dérouler un rouleau illustré de 80 m de long sur lequel sont projetées des ombres, la manipulation et la narration étant portées par un seul interprète.
En 2012, lors d’une résidence d’un an au château de Lichtenberg, les propositions foisonnent quand Rebonds d’histoires mobilise d’autres artistes, des conteurs du Front de l’est et des marionnettistes.
Ce croisement des disciplines est conforté par une codirection artistique du conteur Matthieu EPP et de la comédienne-marionnettiste Kathleen FORTIN sur la période 2012-2018. Ensemble, ils créent le tryptique des Reflets mythologiques, des formes brèves qui expérimentent les relations entre récits intimes, mythologie, objet et images.
Kathleen FORTIN va créer le duo ” De ma cœur à ma tête” avec l’illustratrice Marie Michel, pour un spectacle jeune public qui aborde les émotions et les neurosciences dans le cadre de l’appel à projet du Vaisseau (Strasbourg) en 2015.
Matthieu EPP quant à lui a lancé un projet de résidence d’envergure entre 2014 et 2018 à Saverne, autour du dispositif transmédia collaboratif “Il y a des portes”.