Mon père est une chanson de variété, Robert Sandoz et Adrien Gygax
Théâtre du pommier, Neuchâtel, le 4 mars 2018. Photos © Guillaume Perret / Lundi13
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MON PÈRE EST UNE CHANSON DE VARIÉTÉ

Gratuit
Mise en scène & écriture : Robert Sandoz
Avec Adrien Gygax, Robert Sandoz avec la participation d’Yvette Théraulaz
Collaboration à l’écriture & mise en scène : Adrien Gygax
Collaboration artistique : Thierry Romanens
Lumières & régie générale: William Fournier
Vidéo : Éloi Henriod
Scénographie, accessoires & costumes : Anne-Laure Futin
Photos : Guillaume Perret
Administration : Nina Vogt
Production : L’outil de la ressemblance
Coproduction : CCN - Théâtre du Pommier, Neuchâtel, La Plage des Six Pompes, La Chaux-de-Fonds
 
- Espace Simone Signoret

Sous l’œil complice d’un DJ fan de Claude François, Robert raconte la légende de sa naissance. Légende, car comme dans une télénovela, au fil de sa vie, ses origines ont été réécrites. Robert n’a pas de père. Il l’a plutôt bien vécu. Cela le faisait entrer dans un groupe de gars assez branchés, comme Perceval, Luke Skywalker ou Jésus. Son père étant parfois inconnu, parfois mort, parfois un proche de la famille. Quelle version croire ? Est-il encore possible de croire quelqu’un dans cette famille ? Et le public, peut-il faire confiance à un narrateur qui a sans doute hérité de ce sens de la fable ? Depuis tout petit, Robert aurait voulu être variétologue, spécialiste en chansons de variété et il se soigne en écoutant Sardou, Goldman, Balavoine, Sheller et les autres. Il est naturel d’aller chercher des pères de substitution dans les chansons de variété, non ? Un spectacle tendre et drôle, où le public est inévitablement entraîné dans un karaoké géant.

PRESSE

Mon père est une chanson de variété rappelle en outre le sens aigu du récit que Robert Sandoz applique à toutes ses mises en scène, modèles de clarté et d’inventivité. Ici, malgré les digressions et des allures parfois foutraques, il retrouve toujours le fil d’une histoire remarquablement construite... La pièce a certes des airs de karaoké sympathique (où défilent Joe Dassin, Jean-Jacques Goldman, François Valéry, Pierre Bachelet, Elsa et tant d’autres) et le public de CO2 y a participé sans se faire prier. Mais elle va au-delà de ce simple divertissement : la forme légère enrobe des sujets sérieux, voire graves, à l’image des meilleures chansons de variété. – Eric Bulliard, La Gruyère, 24 septembre 2019

C’est émouvant et tellement bien écrit. Les spectateurs de la Halle au blé ne s’y sont pas trompés. Ils n’écouteront plus une chanson de variété comme avant. – Géraldine Cognard-Gross, L’Alsace, le 28 octobre 2019

Voir aussi

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Robert Sandoz / L'outil de la ressemblance