L’ardeur d’un rock français puissant, distillé avec élégance. Il y a des moments décisifs qui changent le cours d’une vie. Pour Loup de Berger, musicien originaire de Châlons-en-Champagne, ce fut à un concert d’Astonvilla au printemps de ses 13 ans. Ce soir-là le groupe de rock parisien monte sur les planches d’un festival local et familial, les Moissons Rock, pour en clôturer la soirée. Les douches de lumière percent dans le noir feutré et moite des corps qui s’échauffent dans la salle et le riff puissant de « Rockmusic » réveille chez Loup quelque chose d’immensément fort. Le goût d’une destinée, un sens à son existence. Hommage à la musique qui l’a nourri, il puise ses inspirations dans les riffs de guitares d’Astonvilla, dans les rythmes appuyés et sexy d’un Queens of the Stone Age, ou encore dans le classe new-yorkais d’un LCDSoundsystem. Inspirations qui s’associent finement à une éducation blues, mais aussi à des sensibilités pop très actuelles, et autres synthétiseurs bons marchés. Loup de Berger se veut résolument rock. Il arrange ainsi sa musique de textes chantés en français, cris du cœur conquérants, amoureux, parfois mélancoliques. Après 3 ans de travail de composition, seul dans son ancien antre parisien, à l’abri de tous les regards, Loup est revenu dans sa région natale pour s’entourer, monter son équipe, et donner vie à son projet sur scène dans une formule simple et directe, le power trio. Les trois musiciens déclinent en live un basse-batterie incisif qui vous attrape et vous fait vibrer les tripes, une guitare viscérale et affirmée, et une voix mordante mais néanmoins intime. Loup s’attache à ce que tout ce qu’il entreprend ait du sens pour lui, ses musiciens, les équipes qui travaillent et travailleront avec lui, et tous ceux qui croiseront leur chemin. Ils œuvrent ensemble, sur scène, et en coulisse, pour le Beau, le Beau du cœur, le Beau infini, celui qui raisonne, celui qui vibre.